Lignum publie une nouvelle documentation technique « Bâtiments en bois parasismiques » qui remplace son document de 2010. Elle présente de manière approfondie les effets des séismes sur les constructions en bois et intègre l’évolution des bases normatives et les résultats de la recherche. En novembre, des cours d’introduction de la Haute école spécialisée bernoise, en collaboration avec Lignum et le Cedotec, permettront de lier la théorie à la pratique. Inscrivez-vous dès maintenant !

Alors que les séismes sont l’un des dangers majeurs qui menacent les édifices suisses, ils sont souvent méconnus du public. Depuis 2023, le nouveau modèle de risque sismique de la Suisse permet pour la première fois d’évaluer de manière étayée les dommages attendus. Selon ce modèle, les villes de Bâle, Genève, Zurich, Lucerne et Berne présentent, dans cet ordre, le risque sismique le plus élevé.

Sur le plan cantonal, la majorité des dommages aux bâtiments dus aux séismes sont attendus dans les cantons de Berne, du Valais, de Zurich, de Vaud et de Bâle-Ville. Ils représentent environ la moitié des pertes financières estimées. Selon les modèles de calcul, les tremblements de terre devraient causer, sur une période de 100 ans, des dommages économiques allant jusqu’à 44 milliards de francs aux seuls bâtiments et à leur contenu.

La construction parasismique peut contribuer à limiter les dommages en cas d’événement. Cela vaut également pour la construction en bois, qui est devenue aujourd’hui un élément incontournable du tissu bâti dans tout le pays, notamment en milieu urbain, avec de grands ensembles d’habitation, des bureaux, des écoles et autres bâtiments au service de la communauté.

Lire le communiqué de presse